"Le syndrome de Charles BonnetDe nouvelles données scientifiques" table of contents
Au carrefour des intérêts des chercheurs en neurologie, en biologie cellulaire, en ophtalmologie mais aussi des gériatres, des aidants et avant tout des patients, le syndrome de Charles Bonnet est à l’honneur de l’actualité scientifique fondamentale.
Caractérisé par des hallucinations visuelles dont la description est unique à chaque patient mais souvent composé de scènes visuelles complexes, il se rencontre avant tout chez des patients avec une atteinte sévère de la rétine centrale et une fonction visuelle périphérique préservée. La DMLA est donc la première cause de ce type d’atteinte. Environ 40 % des patients atteints d’une maladie maculaire sévère seraient concernés.
Cette hyperexcitabilité est généralement passagère mais peut être source d’angoisse pour le patient et son entourage.
Les hallucinations peuvent être très variées :
- motifs sans signification narrative particulière (vers, serpents, rayures, carreaux),
- scènes narratives particulièrement riches et complexes (visages, figures, fragments d’image, enfants, animaux, poupées).