Article publié en mai 2014
Pour cela, les données de trente yeux de 28 patients consécutifs atteint de DMLA néovasculaire et dont l’examen en SD-OCT montrait des lésions hyper-réflectives pré-épithéliales, dites « gris pré-épithélial » ont été recueillies. Les caractéristiques de ces lésions avant et après traitement par injection intravitréenne de ranibizumab ont été étudiées.
Cette étude a retrouvé que 96% des lésions hyper-réflectives ont répondu au traitement par ranibizumab à 2 mois et 77% à 6 mois. L’épaisseur du gris pré-epithélial a été significativement diminuée après traitement à 2 mois (de 482±116μm à 367±102μm, p<0.0001) et à 6 mois (de 482±116μm à 369±71μm, p<0.0001).
Nos résultats suggèrent que les lésions hyper-réflectives pré-épithéliales devraient être considérées comme un critère qualitatif de retraitement dans la DMLA exsudative. Dans notre expérience, ces lésions correspondent à un signe précoce d’activité des néovaisseaux, et devraient conduire à un traitement précoce.
Dans l’image ci-dessus, chaque ligne horizontale correspond à un patient. Le pannel de droite correspond au SD-OCT avant traitement, et le pannel de gauche au SD-OCT après traitement. La présence des lésions grises hyper-reflectives pré-épithéliales est soulignée par des flèches, et les signes exsudatifs par des étoiles. Noter la régression totale à la fois des lésions grises hyper-réflectives et des signes exsudatifs pour quasiment tous les patients.