Plusieurs ophtalmologistes du service de Créteil décrivent les différentes affections prises en charge, en dehors de la DMLA.
Durée de la vidéo : 5 min 06 s.
- Pathologies rétiniennes
- Membranes épirétiniennes
- Trous maculaires
- Rétinopathies diabétiques
- Occlusions veineuses rétiniennes
[Description] Dans un bloc opératoire, des personnels médicaux manipulent un microscope opératoire et prennent en charge un patient.Nous recevons aussi, à côté de la DMLA, d’autres pathologies, médicales et chirurgicales de la rétine.
L’auto dépistage de la DMLA, qui a été diffusé, vulgarisé par l’association DMLA en particulier, permet aussi d’arriver au diagnostic d’autres pathologies de la rétine, que l’on va pouvoir prendre en charge, comme par exemple les membranes épirétiniennes ou les trous maculaires.
Ce sont des affections qui ont une prise en charge chirurgicale, et qui ont un pronostic généralement bien meilleur que la DMLA.
[Description : Rétinopathies diabétiques] [Dr Franck LALLOUM, Attaché – service d’ophtalmologie, Centre Hospitalier intercommunal de Créteil]Ici à Créteil nous avons un bloc opératoire bien équipé et une équipe de chirurgiens entrainés pour prendre en charge ce type d’affections chirurgicales de la rétine.
Il y a aussi des affections médicales, à côté de la DMLA. C’est principalement la rétinopathie diabétique et les occlusions veineuses.
[Description] Des patients sont installés dans une salle d’attente.Le diabète entraine ce qu’on appelle la rétinopathie diabétique.
Ça ne paraît pas tout de suite lorsque le diabète se met en place mais au fur et à mesure, au bout d’un certain nombre d’années en fonction de l’équilibre glycémique, en fonction de la tension artérielle, de l’âge du patient.
[Description] Le Pr Souied effectue une injection intra-vitréenne dans l’œil d’un patient.La rétinopathie diabétique non prise en charge peut rendre aveugle : cécité totale. Le traitement est fait par laser pour bruler la rétine qui est ischémique, pour ne pas engendrer de néovaisseaux qui vont saigner et engendrer des complications : décollement de rétine, glaucome, etc.
[Description : Occlusions veineuses] [Dr Agnès GLACET-BERNARD]Et puis la maculopathie diabétique se traite par des injections intra-vitréennes, et ça ne se fait que chez les patients bien équilibrés au niveau tensionnel et au niveau du diabète.
[Description]Les occlusions veineuses rétiniennes sont en quelque sorte l’accident vasculaire de l’œil, qui n’est pas très fréquent – beaucoup moins fréquent que la DMLA et que la rétinopathie diabétique, mais le risque de survenue augmente avec l’âge bien sûr, comme toutes ces pathologies vasculaires en général.
Le début est brutal, et les patients sont souvent inquiets par une baisse d’acuité visuelle qui ne touche qu’un seul œil généralement, et le pronostic est très variable, avec des cas de récupération complète, et d’autres cas aussi où on va perdre complètement la fonction visuelle de l’œil atteint.
Le bilan à la recherche des facteurs de risque déclenchants, est très important pour éviter justement la survenue de l’atteinte du deuxième œil. Ces facteurs de risque sont, comme pour toute pathologie vasculaire, des facteurs de risque principalement artériel : l’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercolestérolémie, le tabagisme, et maintenant un facteur de risque qui était un petit méconnu précédemment qui est l’apnée du sommeil.
Le suivi de l’occlusion veineuse repose comme la DMLA sur l’imagerie, et le traitement peut consister en du laser ou des injections intra-vitréennes. Ces injections intra vitréennes sont relativement récentes dans la panoplie thérapeutique des occlusions veineuses rétiniennes, et a permis un grand progrès pour la qualité visuelle à moyen et long terme.
- Avis d’expertise
- Centre de maladies rares
[Dr Rocio BLANCO, Coordination de la recherche clinique – service d’ophtalmologie, Centre Hospitalier intercommunal de Créteil]Nos patients viennent, pour la plupart, de beaucoup plus loin que le Val-de-Marne, bien sûr de Paris, d’Ile-de-France, mais d’un peu partout en France pour avoir un avis d’expertise.
On n’a pas pour vocation de capter tous les patients de France, bien sûr, mais pour avoir un avis ponctuel d’expertise sur leur pathologie, c’est vrai que c’est avec plaisir qu’on peut recevoir et que nous sommes adaptés pour recevoir ces patients dans les meilleures conditions possibles.
On a régulièrement des patients qui viennent de l’étranger pour avoir un avis focal, à un moment donné, sur leur pathologie.
[Description]Nous avons aussi le centre de référence des maladies rares. C’est ce qu’on appelle les maladies génétiques, comme la rétinopathie pigmentaire, la maladie de Stargardt (ou fundus flavimaculatus), comme les stries angioïdes.
Dans le cadre de ce genre de maladies, il faut une consultation spécialisée. Dans ces cas-là nous pouvons présenter au patient l’intégralité d’une équipe qui est formée d’une orthoptiste, une infirmière de recherche clinique, un psychologue et plusieurs médecins qui sont vraiment experts dans les maladies rares.
- Unité intégrée Hôpital Henri Mondor (AP-HP)
- Dépistage et diagnostic
A l’hôpital Henri Mondor, notre unité est plutôt orientée vers un dépistage et un diagnostic des différentes pathologies ophtalmologiques.
Et dès qu’il y a un besoin thérapeutique, notamment en rétine médicale, en général les patients sont adressés à l’hôpital intercommunal, puisque tout ce qui est injection intra-vitréenne ou chirurgie, est réalisé à l’hôpital intercommunal.