Article publié en juillet 2010
Ainsi 1080 patients atteints de DMLA exsudative et 406 contrôles ont été recrutés pour cette étude dans ces 4 centres d’ophtalmologie. Les résultats ont permis de retrouver une association entre la variant à risque du gène C3 (R102G) et la DMLA exsudative.
L’association entre le polymorphisme du gène et la DMLA exsudative est faible mais significative sur cette grande population, avec un risque relatif à 1,4 (95 % CI 1.0-1.9; p = 0.03).
Ces résultats confirment la contribution de facteurs génétiques liés à l’inflammation tels le gène C3 dans la DMLA exsudative dans la population française. L’identification des facteurs génétiques dans cette maladie permet une meilleure compréhension de la physiopathologie de cette maladie complexe et fréquente, ainsi que, nous l’espérons, d’aboutir à de nouvelles thérapeutiques spécifiques.