Article publié en février 2016
Les caractéristiques de ces images d’optique adaptative ont été étudiées et superposées aux images de cSLO NIR à des fins de corrélation.
Les images « en face » d’optique adaptative ont révélé les zones d’atrophie géographique comme des régions d’hyper-réflectivité inhomogène avec des bouquets hyporéflectifs dispersés de façon irrégulière.
En comparaison directe avec les zones adjacentes d’atrophie géographique, l’épargne fovéolaire apparaissait comme une zone bien démarquée de réflectivité réduite avec moins de bouquets hyporéflectifs (moyenne 14.2 versus 3.2; p=0.03).
Par ailleurs, dans ces zones d’épargne fovéolaire, les images « en face » d’optique adaptative infra-rouge ont révélé les cônes, apparaissant comme des points hyperréflectifs par rapport à la réflectivité du fond (densité moyenne des cônes : 3271 ± 1109).
La micropérimétrie réalisée dans ces mêmes régions d’épargne fovéolaire détectée par cSLO NIA a pu démontrer une fonction visuelle résiduelle.
L’optique adaptative permet ainsi l’appréciation des différentes réflectivités entre les régions d’atrophie géographique et l’épargne fovéolaire.
La préservation de cônes fonctionnels a pu être démontrée sur les images « en face » d’optique adaptative infra-rouge dans les régions d’épargne fovéolaire détectées par cSLO NIA.