"DMLA sèche", "DMLA humide", "Treat & extend"... Vous avez surement entendu ces expressions lors de votre consultation spécialisée en rétine médicale au Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil. Lors de cette consultation, le médecin tâche au mieux de vous expliquer l’évolution de votre maladie et son traitement optimal.
Des mots simples pour faciliter votre compréhension
Nous concevons qu’il peut y a voir des questions qui subsistent après cette consultation, et désirant vous faire adhérer au meilleur traitement, nous avons décidé de créer un lexique qui se veut concis et exhaustif afin de vous expliquer l’ensemble des termes liées aux pathologies les plus courantes en rétine médicale. Ce lexique a été conçu pour vous dans le but de vous éclairer sur votre pathologie, il a été créé avec des mots simples pour faciliter votre compréhension.
L’acuité visuelle correspond à la mesure de la capacité de l’œil à « bien voir », c’est-à-dire à discriminer le contraste entre un objet et l’environnement qui l’entoure. Elle se mesure le plus couramment en consultation par la lecture de chiffres ou de lettres.
Incapacité du cortex visuel (partie du cerveau qui contrôle la vision) à recevoir les informations envoyées par l’œil au cerveau. Cette pathologie se développe le plus souvent sur un seul œil et au cours de l’enfance.
Absence d’emmétropie, c’est-à-dire existence d’une myopie ou d’une hypermétropie.
Voir la vidéo (mise en ligne le 2 septembre 2016 - Durée : 49 s)
Transcription textuelle
[Dr Hassiba Oubraham - Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil]Les altérations de l’épithélium pigmentaire sont un signe de vieillissement de l’épithélium pigmentaire qui est l’une des couches les plus profondes de la rétine.
Cela peut être une hyper pigmentation, c’est-à-dire une accumulation de pigment, ou une hypo pigmentation, c’est-à-dire une transparence de l’épithélium pigmentaire. Les deux signifient la mort de cellules au niveau de l’épithélium pigmentaire.
Le néovaisseau de type 3, ou anastomose chorio-rétinienne, ou prolifération angiomateuse rétinienne (RAP), est un sous type distinct de la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Il s'agit d'une communication entre le réseau vasculaire choroïdien et rétinien pouvant être à l'origine d'une baisse de vision.
Elle se traite par des injections intra-vitréennes (IVT) d'anti-VEGF. Elle est un facteur de risque d'évolution vers une forme atrophique.
C'est un examen d’imagerie permettant l’analyse des vaisseaux de la rétine grâce à un produit de contraste (fluorescéine ou ICG) administré par voie intra-veineuse. L’examen se déroule en consultation. Les urines seront colorées pendant les premières 24h après l’examen. Le risque allergique existe : un formulaire d'information et de consentement est remis avant réalisation de l'examen.
Les anti-VEGF sont des agents pharmacologiques pouvant être administrés par injection intra-vitréenne. Ils ont une action inhibitrice sur le facteur de croissance vasculaire (VEGF) qui est impliqué dans un nombre important de pathologies rétiniennes comportant des néovaisseaux ou l’œdème maculaire.
Trouble de la vision dû à un défaut de la courbure des milieux réfrigents de l'œil. Il est très fréquent et s’associe souvent à la myopie ou l’hypermétropie.
L'astigmatisme est l'amétropie la plus fréquente, retrouvée chez plus de 80% de la population générale.
L'atrophie est un processus pathologique résultant d'affections chorio-rétiniennes diverses caractérisées par une perte tissulaire généralement lentement progressive pouvant être à l'origine d'une baisse d'acuité visuelle.
C'est la propriété physico-chimique naturelle de certains constituants de la rétine à réémettre une forte fluorescence facilement détectable par des appareils d'imagerie dédiés.
Pour les patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge, nous avons mis en place une consultation annuelle permettant de faire le point sur la pathologie, son évolution, ainsi que son traitement. C’est l’occasion pour nous de répondre aux interrogations sur leur pathologie des patients mais aussi de leur entourage.
L’œil est composé d’une lentille appelée cristallin. Le vieillissement physiologique ou alors des circonstances pathologiques tels que le diabète ou la prise de corticoïdes, entraînent l'opacification du cristallin.
A terme la cataracte sera responsable d’une baisse de l’acuité visuelle, d’une mauvaise perception des couleurs et autres symptômes visuels. Le traitement en est chirurgical : remplacement du cristallin par un implant transparent en matériau synthétique.
Il s’agit d’une opacification du sac dans lequel l’implant est introduit au cours de la chirurgie de la cataracte. Cette opacification survient dans des délais variables et est responsable d’une baisse de l’acuité visuelle. Il existe un traitement simple par laser Nd-YAG, en consultation sans nécessité d'une seconde chirurgie.
Le chalazion désigne un kyste inflammatoire développé aux dépend des glandes de Meibomus situées dans la paupière. Le patient peut présenter une rougeur palpébrale accompagnée de douleur.
L’évolution du chalazion peut se faire vers la disparition ou l’enkystement. Au stade inflammatoire, un traitement par pommade antibiotique, et corticoïde (sterdex) peut être suffisante. Au stade enkysté, une incision chirurgicale peut être nécessaire.
Vous pouvez consulter la page consacrée aux pathologies de la paupière pour en savoir plus sur le chalazion.
Le champ visuel désigne la portion de l'espace vue par un œil. Il est possible d'évaluer le champ visuel de nos patients et cet examen est très informatif dans plusieurs pathologies telles que le glaucome.
La rétine est un tissu nerveux de quelques centaines de microns d’épaisseur, permettant de transmettre le signal visuel au cerveau. La chirurgie de la rétine s'applique pour des pathologies telles que le trou maculaire, la membrane épimaculaire, le décollement de rétine, la traction vitréomaculaire.
Administrés par injection intra vitréenne, collyres, voie orale, intra veineuse, les corticoïdes sont de puissants agents anti inflammatoires. Leur efficacité est grande. Ils sont malgré tout pourvus d'effets indésirables, c'est pourquoi le patient doit rester attentif à l'ordonnance prescrite par le médecin.
Sur le plan ophtalmologique, les corticoïdes peuvent favoriser une hypertonie intra oculaire, un glaucome, une cataracte. Sur le plan général, ils peuvent induire un diabète, une prise de poids, des signes psychique.
Leur indication est essentielle dans de nombreuses de pathologies. En ophtalmologie, ils seront surtout prescrits dans l’œdème maculaire diabétique, les uvéites, les maladies ophtalmologiques secondaires à des pathologies générales.
La choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) est la 4ème maladie rétinienne en terme de fréquence. Elle se caractérise par une baisse de la vision brutale d'un œil liée à l'accumulation de fluide sous le centre de la rétine.
Les facteurs de risque identifiés sont : la prise de corticoïde par voie générale ou locale (pommades cutanées ou sprays nasaux), le stress ainsi que les médicaments favorisant la vasodilatation. Dans 90% des cas, le fluide se résorbe spontanément. Il existe des traitements dans les cas où la maladie persiste.
Voir la vidéo (mise en ligne le 16 septembre 2016 - Durée : 1 min 49 s)
Transcription textuelle
[Dr Maddalena Quaranta - Lyon]Au cours d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge humide, les vaisseaux anormaux qui caractérisent la pathologie poussent derrière, au-dessous de l’épithélium pigmentaire, une sorte de couche de protection de la rétine.
Les vaisseaux ne poussent pas tout seuls. Ils sont entourés par du tissu fibreux. Et donc au cours de leur évolution, les tissus peuvent se contracter en arrachant ainsi, en déchirant ainsi l’épithélium pigmentaire qui les surmonte. Cette déchirure de l’épithélium pigmentaire est normalement associée à une fuite hémorragique ou liquidienne majeure. Et c’est cette fuite qui est responsable d’une baisse de l’acuité visuelle sévère.
Le traitement des déchirures de l’épithélium pigmentaire est foncièrement identique au traitement de n’importe quelle autre néovascularisation. Du moment que l’efficacité du traitement dépend de l’acuité visuelle de départ, si l’acuité visuelle en cas de déchirure est trop basse, on aura un résultat fonctionnel moins important. Mais on a toujours intérêt à essayer de réduire la fuite néovasculaire, qu’elle soit primitive ou secondaire à une déchirure de l’épithélium pigmentaire.
Voir la vidéo (mise en ligne le 26 février 2016 - Durée : 1 min 15 s)
Transcription textuelle
[Dr Karim Atmani - Créteil]Le décollement de l’épithélium pigmentaire c’est l’apparition d’un espace entre les cellules de l’épithélium pigmentaire d’une part, et la membrane qui est située juste en dessous, qui s’appelle la membrane de Bruch.
Pour mémoire, l’épithélium pigmentaire c’est la couche la plus externe de la rétine, et c’est l’épithélium pigmentaire qui va jouer un rôle important pour la nutrition des cellules visuelles – les photo-récepteurs, qui sont situées juste au-dessus.
Le décollement de l’épithélium pigmentaire et le décollement séreux rétinien sont des lésions anatomiques que l’on peut observer dans différentes pathologies, mais plus particulièrement dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge dite humide, ou exsudative. Le décollement séreux rétinien correspond à une accumulation de liquide entre les cellules de l’épithélium pigmentaire d’une part, et les cellules visuelles ou photo-récepteurs d’autre part, cellules qui sont normalement en contact les unes des autres.
Le décollement de rétine se traduit par un soulèvement de la rétine en général associé à une déchirure périphérique de la rétine nécessitant une prise en charge urgente. Le patient ressent une amputation de son champ visuel pouvant être associé à un flou visuel. Ceci est concomitant de flashs lumineux intenses.
Les principaux facteurs de risque sont l’âge, la myopie, les antécédents de chirurgie de la cataracte, les antécédents traumatiques oculaires. La prise en charge se fait par voie externe, à l’aide d’une indentation sclérale, ou par voie interne, par vitrectomie.
Ce terme désigne l'infiltration de liquide entre l'épithélium pigmentaire et les couches externes de la rétine.
Excès de peau dans la partie supérieure de la paupière pouvant mener à une difficulté à l’ouverture palpébrale.
Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d'insuline ou lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. Il en résulte une concentration accrue de glucose dans le sang (hyperglycémie).
Il en existe 2 types :
- le diabète de type 1 caractérisé par une production insuffisante d'insuline,
- le diabète de type 2 résultant de l'utilisation inadéquate de l'insuline par l'organisme.
Il est souvent la conséquence d'un excès pondéral et de sédentarité.
Elle se caractérise par l’apparition et la prolifération de néovaisseaux choroïdiens (vaisseaux sanguins situés sous la rétine) dans la macula, qui sont responsables d’œdème et d’exsudation intra ou sous rétinienne, ou d’hémorragies rétiniennes. Après des symptômes initiaux brutaux, son évolution est le plus souvent rapide ou rapidement progressive.
C'est une maladie génétique des globules rouges provoquant l'arrêt de la circulation dans les capillaires, due à une anomalie de l'hémoglobine. L'atteinte rétinienne est fréquemment observée, surtout parmi les patients porteurs du génotype SC. Cette atteinte rétinienne peut aboutir à une baisse visuelle importante, en raison de l'ischémie rétinienne et ses conséquences.
Voir la vidéo (mise en ligne le 9 septembre 2016 - Durée : 46 s)
Transcription textuelle
[Dr Hassiba Oubraham - Créteil]Les drusen sont un signe de vieillissement de la rétine. Il s’agit de dépôts, d’accumulations de déchets de fonctionnement de la rétine.
Selon leur taille, quand ils sont petits ce sont des drusen miliaires, et quand ils sont plus gros ce sont des drusen séreux.
Voir la vidéo (mise en ligne le 30 septembre 2016 - Durée : 2 min 41 s)
Transcription textuelle
[Pr Giuseppe Querques - Créteil]Les drusen bleus sont un sous-type de drusen, c’est-à-dire de précurseurs de la DMLA, qui ont été décrits pour la première fois par l’équipe de Créteil au début des années 90, et que aujourd’hui, grâce à des travaux de recherche qu’on a pu effectuer aussi dans le service, l’on connaît beaucoup mieux.
On sait surtout qu’ils sont une forme de précurseurs de la DMLA, caractérisés par une progression plus rapide, de la forme atrophique de la DMLA mais aussi de la forme néovasculaire de la DMLA, c’est-à-dire la forme exsudative, humide. Donc c’est très important de les reconnaître de façon à mieux suivre le patient qui présente ce type de phénotype, de caractéristique, notamment au niveau du fond d’œil de la rétine.
Ils sont caractérisés par la présence de dépôts situés non pas comme d’habitude entre la choroïde et l’épithélium pigmentaire (les couches les plus externes de la rétine), mais plutôt entre l’épithélium pigmentaire et la rétine, donc dans des couches un peu plus internes de la rétine.
Aujourd’hui on connaît mieux ces drusen bleus. C’est-à-dire qu’on a tous les moyens en termes d’imagerie pour bien les reconnaître, et les distinguer par rapport aux drusen typiques, les précurseurs typiques de la DMLA. Et c’est possible surtout avec l’OCT (scanner de la rétine), avec l’examen en auto-fluorescence (de la même façon que l’on fait une angiographie, mais sans injection de colorant), et aussi avec l’imagerie confocale par laser, c’est-à-dire une imagerie toujours non invasive qui permet d’avoir une visualisation plus précise des différents plans de la rétine.
Cette pathologie correspond à l'apparition de lésions jaunes bilatérales au niveau de la macula chez l'adulte âgé. Ces lésions sont généralement peu symptomatiques et peuvent disparaitre spontanément ou laisser une atrophie séquellaire.
On parle de dystrophie "pseudo-vitelliforme" car elle ressemble à la dystrophie vitelliforme de Best, maladie de l'enfant ou du jeune adulte.
Il s'agit d'une méthode d'imagerie utilisant les ultra-sons afin de visualiser les différentes structures de l’œil à l'aide d'une sonde posée sur l’œil.
Cet examen permet par exemple de rechercher un décollement de rétine, de visualiser une hémorragie intra-oculaire ou encore de mesurer la longueur de l’œil afin de pouvoir calculer la puissance d'un implant avant une chirurgie de la cataracte.
C'est une malposition de la paupière qui a tendance à s'éverser, c'est à dire à se relâcher vers l’extérieur. Il survient typiquement chez la personne âgée et concerne le plus souvent de la paupière inférieure. Il peut entrainer des signes de sécheresse oculaire et/ou un larmoiement.
Vous pouvez consulter la page consacrée aux pathologies de la paupière pour en savoir plus sur l'ectropion.
Voir la vidéo (mise en ligne le 23 septembre 2016 - Durée : 3 min 03 s)
Transcription textuelle
[Dr Isabelle Meunier - Montpellier]La dégénérescence maculaire liée à l’âge reste la première cause de baisse d’acuité visuelle chez le sujet de plus de 55 – 60 ans. Son évolution est plutôt lente dans les formes sèches, cicatricielles.
Deux entités sont à distinguer et vont toucher des sujets d’une part plus jeunes, et une atteinte précoce, une évolution qui va être très différente, plus rapide dans l’EMAP (Extensive Macular Atrophy with Pseudodrusen), dont le signe fonctionnel d’entrée dans la pathologie va être des difficultés d’adaptation majeures à l’obscurité, l’incapacité à conduire notamment la nuit, ce qui est très inhabituel dans la séquence de début d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Cette première entité (signe d’entrée : difficulté majeure d’adaptation à l’obscurité) va intéresser les deux yeux avec une évolution très rapide et une perte de la reconnaissance des visages, de la lecture, de l’écriture, évolution très inhabituelle en opposition avec la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Une autre entité où là encore le patient peut ressentir des difficultés d’adaptation à l’obscurité, est le fundus flavimaculatus (FFM), qui là va donner des difficultés plus modérées. Le patient peut conduire la nuit, mais un temps d’adaptation plus prolongé pour se placer dans une salle de cinéma, le temps est plus long que son conjoint ou sa compagne. L’évolution quant à la perte de lecture, d’écriture, de reconnaissance des visages peut être décalée, plus lente contrairement à la première entité, mais l’atteinte là encore est inhabituellement bilatérale, symétrique.
Ce sont donc deux pathologies qui vont toucher des sujets plus jeunes, pour un âge inhabituel, celui qui n’est pas admis pour la dégénérescence maculaire liée à l’âge, un signe d’entrée inhabituel (des difficultés d’adaptation à l’obscurité), et une évolution plus ou moins rapide avec une perte importante de la vision centrale, de lecture, d’écriture, de reconnaissance des visages.
Dans une de ces deux entités, le fundus flavimaculatus, il y a des possibilités de ralentir l’évolution en ne supplémentant pas les patients en vitamine A, en les protégeant de la lumière, en leur imposant d’avoir du verre teinté, et avoir aussi une hygiène de vie, mais ceci s’applique à toutes les entités où il y a un risque d’atrophie maculaire.
Donc y penser lorsqu’on vous fait le diagnostic de dégénérescence maculaire liée à l’âge et que vous êtes trop jeune, trop gêné dans vos capacités d’adaptation à l’obscurité, et avec une évolution inhabituelle, bilatérale, symétrique.
Il s'agit d'une malposition de la paupière qui a tendance à s'inverser, c'est à dire à s'enrouler vers la cornée. Les cils vont alors à frotter sur la cornée ce qui entraine une sensation de corps étranger voir une ulcération de la cornée.
Vous pouvez consulter la page consacrée aux pathologies de la paupière pour en savoir plus sur l'entropion.
L'électro-oculogramme est l'examen électrophysiologique mesurant le potentiel de repos de l’œil après différentes stimulations lumineuses. Celui-ci permet d'évaluer la fonction globale de l'épithélium pigmentaire. Cet examen doit être couplé à un ERG.
La fovéola désigne le centre de la rétine, permettant la vision fine des détails ainsi que la vision des couleurs. Dans certaines pathologies, il peut exister une épargne fovéolaire, permettant une conservation de l'acuité visuelle malgré une atteinte du tissu rétinien voisin.
L'électrorétinogramme est l'examen électrophysiologique mesurant la réponse électrique de la rétine à une stimulation lumineuse, après adaptation à l'obscurité.
Cet examen permet de préciser le diagnostic d'une dysfonction rétinienne (ex. rétinite pigmentaire) et de préciser la localisation de l'atteinte (photorécepteurs : cones/batonnets; et couches internes de la rétine) On enregistre la réponse à l'aide d'électrodes placées sur la cornée ou sur la paupière.
Antibiotique utilisé dans le traitement de la tuberculose. Il nécessite un suivi régulier ophtalmologique (acuité visuelle, fond d’œil, champ visuel, vision des couleurs), car il peut entraîner une atteinte toxique du nerf optique.
L'exsudation est une diffusion anormale de liquide intra-rétinien ou sous-rétinien, à travers les parois d'un vaisseau pathologique (néovaisseau choroïdien dans la DMLA, anévrisme dans le diabète...).
Les flecks sont des dépôts ronds ou pisciformes, jaunâtres, localisés au niveau de l'épithélium pigmentaire rétinien. Les flecks constituent l’un des signes pathognomoniques de la maladie de Stargardt.
Il s'agit d'un produit liquide orange avec une propriété de fluorescence, injectée en intra-veineux afin de visualiser la vascularisation rétinienne de façon plus précise.
Le gaz permet un tamponnement, c'est à dire une pression physique qui permet la fermeture de l'une ou plusieurs déchirures rétiniennes. L'injection de gaz dans l’œil doit faire l'objet de précautions. Le patient doit respecter la position indiquée par le chirurgien.
Il s'élimine spontanément en quelques semaines. Le bracelet remis au patient lui rappelle que les voyages en avion ou à la montagne sont contre-indiqués. Lorsque le gaz est injecté, la vision est trouble : c'est normal. Il se peut que le patient voit une ligne sombre qui correspond au rebord de la bulle de gaz. La bulle se dissipe en bulles plus petites avant de disparaitre.
Maladie chronique et progressive du nerf optique, entrainant une atteinte du champ visuel périphérique évoluant de la périphérie vers le centre, liée le plus souvent à une augmentation de la pression intraoculaire.
Colorant fluorescent permettant de visualiser la vascularisation rétinienne mais aussi choroïdienne. L'angiographie ICG complète donc l'angiographie à la fluorescéine.
Anomalie de la réfraction oculaire entrainant à un certain degré une baisse de la vision de loin et de près. L’anatomie d’un œil hypermétrope est classiquement un œil « trop petit ».
L'infrarouge est un rayonnement électromagnétique de longueur d'onde supérieure à celle du spectre visible. En ophtalmologie on peut réaliser des clichés en infra rouge de la rétine.
L'injection intra-vitréenne est une une piqûre réalisée dans le blanc de l’œil, dans une salle dédiée, sous anesthésie locale par collyres, afin de mettre un produit pharmacologique au contact de la rétine.
Déformation de la cornée qui perd sa sphéricité, entrainant un astigmatisme et une baisse de vision. Le principal facteur de risque de cette pathologie est la multiplication des manœuvres de frottement oculaire.
La kératométrie mesure le rayon de courbure de la cornée et permet de déduire une valeur de l'astigmatisme d'origine cornéenne (par rapport à celui induit par le cristallin).
La photocoagulation au Laser argon (en fait laser YAG à fréquence doublée) est un traitement qui consiste à utiliser l’effet cicatrisant et coagulant d’un laser dont le rayon est focalisé précisément sur la rétine.
Elle trouve tout son intérêt dans la prévention et le traitement des décollements de rétine, ainsi que des complications redoutables des pathologies vasculaires rétiniennes, au premier plan desquelles la rétinopathie diabétique et les occlusions veineuses rétiniennes.
Le LASER Nd-YAG est un laser de traitement émettant une source lumineuse proche de l'infrarouge fortement concentrée permettant de traiter de nombreuses pathologies oculaires. La cataracte secondaire, les glaucomes à angle fermé et les corps flottants en représentent les principales indications. Il s'agit là d'une procédure micro-chirurgicale, rapide et indolore, avec une anesthésie locale et qui se réalise en consultation, sans chirurgie.
La macula désigne une zone située au centre de la rétine, dont elle occupe 2 à 3% de la surface seulement. D’un diamètre de 2 à 5 mm, la macula comprend en son centre la fovéa, petit creux qui permet l’acuité maximale de l’œil, c’est-à-dire celle qui donne la vision des détails la plus précise.
La macula joue donc un rôle essentiel dans la précision des gestes et des activités comme la lecture, la couture, la reconnaissance des détails et des visages, la conduite automobile, la fixation du regard, etc.
La maladie de Best est une dystrophie progressive de la macula, habituellement bilatérale, et de transmission génétique dominante, débutant soit dans l'enfance ou dans l'adolescence.
La vision est normale au début puis il existe une baisse de l'acuité visuelle centrale associée le plus souvent à des déformations. La vision périphérique reste normale et il n'existe pas de trouble de la vision nocturne. La perte de vision est très variable d’un individu à l’autre. Des néovaisseaux peuvent survenir.
Voir la vidéo (mise en ligne le 7 octobre 2016 - Durée : 2 min 31 s)
Transcription textuelle
[Dr Gérard Mimoun - Paris]Le matériel vitelliforme, qu’est-ce que c’est que ce nom barbare ? Ce sont des dépôts qui se mettent sous la rétine et qui apparaissent avec l’âge, mais ce n’est pas une dégénérescence maculaire liée à l’âge compliquée, grave, exsudative.
Le problème est que ça donne les mêmes signes et ça n’aura pas du tout le même traitement ni le même pronostic. Les cellules de la rétine sont des cellules qui ne se renouvellent pas. Au cours de la vie, on a les mêmes cellules au début et à la fin de sa vie. Bien sûr les cellules s’usent, elles ne sont pas renouvelées, et de ces cellules qui s’usent apparaissent des dépôts qui s’accumulent sous la rétine. Ces cellules et ces dépôts vont modifier l’acuité visuelle et peuvent entraîner des déformations, parfois des ondulations, parfois des petites taches.
Comment va-t-on faire la différence avec la DMLA exsudative compliquée de néovaisseaux ? C’est à partir de l’examen du fond d’œil : on verra des petites taches qui sont marrons ou jaunes, et à partir d’explorations d’imagerie avec des photos, on verra que ce matériel est hyper auto-fluorescent, alors que les drusen de la DMLA ne sont pas hyper auto-fluorescents.
On fera peut-être une angiographie, et dans les cas de DMLA exsudative les néovaisseaux diffusent, ils fuient, alors que dans le matériel vitelliforme il n’y a pas diffusion. Il n’a pas d’anomalies en angiographie à la fluorescéine importantes. L’OCT est une sorte de scanner de la rétine qui permet de repérer ces lésions de matériel vitelliforme, qui ne sont pas situées au même endroit que les drusen de la DMLA. Les drusen sont sous l’épithélium pigmentaire, le matériel est en avant.
Donc grâce à ces différents examens, on pourra éliminer des néovaisseaux choroïdiens. On pourra rassurer le patient sur le pronostic visuel : il ne perdra pas la vue. Il ne faut pas lui faire d’injection dans l’œil, et on pourra lui dire que même s’il y a des petites fluctuations de la vue, l’évolution est très favorable, et habituellement il n’y a pas de perte de vue. À cours terme ou à moyen terme, l’acuité visuelle se stabilise et il n’y a aucune indication à faire des injections intra oculaires. C’est important de consulter l’ophtalmologiste pour qu’il puisse vous rassurer et éliminer une pathologie plus grave qui nécessiterait alors un traitement différent.
La membrane épimaculaire est la contraction de tissu à la surface de la rétine provoquant un plissement de cette dernière, et donc la perte et la distorsion de la vision. Dans de nombreux cas, il est nécessaire de peler cette membrane chirurgicalement afin d'améliorer la fonction visuelle.
Voir la vidéo (mise en ligne le 26 août 2016 - Durée : 1 min 29 s)
Transcription textuelle
[Dr Hassiba Oubraham - Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil]La MLA est la maculopathie liée à l’âge. Elle désigne des lésions qui surviennent au fond de l’œil au niveau de la macula avec l’âge, mais qui n’ont pas d’influence sur l’acuité visuelle, qui n’entraînent pas de baisse visuelle.
Elles peuvent être précurseurs de la dégénérescence maculaire liée à l’âge, c’est pour ça qu’elles sont importantes à définir. La maculopathie liée à l’âge peut être constituée soit par la constitution d’altérations de l’épithélium pigmentaire, soit par la constitution de drusen, ou par l’association des deux.
Selon que l’on ait l’un ou l’autre ou les deux à la fois, dans un œil, dans un autre ou dans les deux, on peut établir un score de gravité. Le score de gravité va de zéro à quatre, et selon le score le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge est plus important.
Anomalie de la réfraction oculaire entrainant une baisse pour la vision de loin, se développant généralement dans l’enfance. L’anatomie d’un œil myope est classiquement un œil « trop grand ».
Voir la vidéo (mise en ligne le 12 août 2016 - Durée : 2 min 05 s)
Transcription textuelle
[Pr Gabriel Coscas - Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil]Lorsque l’on parle de DMLA, on a déjà une certaine difficulté avec ce sigle et cette maladie dont la définition est purement liée à l’âge et à l’atteinte maculaire.
Pour simplifier à l’égard des patients, on leur a parlé de forme humide et de forme sèche. Les formes humides son celles où, dans une réaction initialement de défense, se produisent des proliférations néovasculaires, c’est-à-dire des vaisseaux nouveaux qui prolifèrent et qui sont censées être d’abord une réaction de cicatrisation, mais qui va entraîner des dégâts extrêmement sévères, puisque ces néovaisseaux – ces vaisseaux récemment formés – sont fragiles, ne comportent pas de paroi étanche, laissent couler du sérum et parfois même du sang complet avec des hématies. Et ces hémorragies ou ces exsudations d’abord soulèvent la rétine, entraînant ces fameuses déformations qui sont le signe d’alarme – ces fameuses métamorphopsies – puis ensuite des destructions du tissu rétinien.
Les néovaisseaux sont une réaction de prolifération, de développement, de naissance de vaisseaux anormaux, au début qui aurait pu être une réaction cicatricielle et qui devient une réaction dangereuse du fait des exsudations, des soulèvements, des décollements et des hémorragies destructrices des cellules visuelles.
Les occlusions vasculaires rétiniennes sont des pathologies fréquentes de l’adulte, responsables le plus souvent d'une importante baisse d'acuité visuelle unilatérale. Elles peuvent être d’origine veineuse ou artérielle. Ce phénomène peut être la résultante de maladie vasculaire générale (athérosclérose, hypertension, diabète, vascularite...). Les mécanismes sont la thrombose, la migration embolique et le spasme vasculaire.
Les occlusions veineuses rétiniennes sont la conséquence d’un ralentissement ou d'un arrêt brutal de la circulation veineuse de la rétine pouvant mener à un œdème maculaire et/ou à une ischémie rétinienne.
Voir la vidéo (mise en ligne le 14 octobre 2016 - Durée : 1 min 19 s)
Transcription textuelle
[Pr Éric Souied, Chef de service - service d’ophtalmologie, Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil]L’OCT (ces trois lettres veulent dire Optical Coherence Tomography, autrement dit Tomographie en Cohérence Optique) est une technique qui est apparue il y a à peu près quinze ans, et qui nous sert à analyser la macula pas seulement de face, mais en coupe. Et on peut analyser l’épaisseur de la structure de la macula, quasiment au micron près, un peu comme si en histologie on avait pris un œil et qu’on l’analysait en microscopie électronique au micron près.
Le gros avantage est qu’on peut suivre le patient dans le temps. On peut voir s’il y a une réponse à un traitement, on peut voir les modifications de la macula d’une fois sur l’autre avec une précision infinie. Et c’est une technique qui ne cesse de se développer : on a maintenant des techniques d’OCT qui nous permettent de voir les choses en profondeur et également en face, d’avoir des reconstructions 3D.
Autrement dit on va analyser de façon très fine le tissu maculaire pour faire le diagnostic, mais aussi pour le suivi du patient.
L'OCT-Angiographie (ou OCTA) est une technique d'imagerie rétinienne récente permettant de visualiser les vaisseaux rétiniens et choroïdiens sans injection de colorant, au contraire de l'angiographie.
L’œdème maculaire désigne une accumulation de liquide au sein et sous la rétine, associée à une vision centrale basse et à une mauvaise fonction maculaire. C'est une complication fréquente du diabète et des occlusions veineuses.
Les oméga-3 sont des acides gras essentiels utiles dans notre corps pour de nombreuses fonctions biologiques. Ils peuvent jouer un rôle positif dans la DMLA par leur action antioxydante et le syndrome de l’œil sec. La capacité du corps à les synthétiser a tendance à diminuer avec l’âge.
Cet anglicisme désigne le fait de bénéficier d'une injection intravitréenne faite le même jour que la consultation ophtalmologique.
C'est une technologie permettant d'étudier la rétine à très haute résolution grâce à une optique de pointe. Il est ainsi possible d'observer la rétine à une échelle cellulaire.
La PDT (de l'anglais PhotoDynamic Therapy) est un traitement utilisé dans différentes pathologies rétiniennes et maculaires. En pratique, un médicament photosensibilisant est injecté dans une veine du bras et, à l’aide d’un rayon proche de l'infrarouge totalement indolore, les lésions sont visibles et peuvent être traitées.
La mesure des potentiels évoqués visuels (PEV) repose sur l'enregistrement des modifications de l'activité cérébrale liées à une stimulation visuelle. Ces changements sont enregistrés grâce à des électrodes de surface, qui mesurent les variations des champs électriques et ainsi nous oriente sur le fonctionnement des voies visuelles.
Le pigment maculaire est un pigment situé au niveau de la partie centrale de la rétine (la macula) avec une fonction protectrice. Plus précisément, il protège les capteurs qui reçoivent la lumière (ou photorécepteurs).
Ces pigments protecteurs sont composés de lutéine et zéaxhantine, qu’on retrouve dans l’alimentation, par exemple dans les poissons gras. D’où l’importance d'une alimentation équilibrée et riche en vitamines et antioxydants dans la DMLA.
C’est un médicament utilisé dans différentes pathologies telles que la polyarthrite rhumatoïde, le lupus et des maladies du collagène. Une surveillance ophtalmologique régulière est indispensable pendant toute la durée du traitement.
Ce sont les initiales de Photocoagulation Pan Rétinienne. Il s’agit de détruire par laser thérapeutique les différentes parties de la rétine qui sont atteintes et qui pourraient nuire à la fonction visuelle voire à l'intégrité du globe.
La PPR peut se faire en une ou plusieurs séances. Les zones détruites n’entrainent pas de baisse de l’acuité visuelle.
Perte du pouvoir de l’œil à accommoder, c’est-à-dire à pouvoir réfracter les rayons lumineux de façon précise sur la rétine. Elle survient aux alentours de 40 ans, progresse jusqu’environ 60 ans et se manifeste par une gêne de la vision de près.
Initiales de Pro Re Nata, expression latine qui signifie "en fonction des circonstances". Il s’agira donc de revoir le patient tous les mois, refaire les examens et, "en fonction des circonstances", s’il y a une récidive ou non, décider ou pas de faire une injection intravitréenne.
C’est une sorte de "peau" qui va se développer du coin interne de l’œil vers la cornée, et qui peut éventuellement finir par envahir celle-ci et affecter la vision.
On le retrouve surtout chez les personnes exposées au soleil. Le traitement est chirurgical, il consiste en l’ablation de cette « peau » sous anesthésie locale, avec souvent un recouvrement par un prélèvement de la conjonctive du même œil avec des points de suture ou de la colle biologique.
Le ptosis, ou ptose palpébrale, désigne la chute de la paupière supérieure qui peut être d'origine neurologique, musculaire, acquise ou congénitale. Dans des cas précis le ptosis peut s’opérer.
Vous pouvez consulter la page consacrée aux pathologies de la paupière pour en savoir plus sur le ptosis.
La rééducation orthoptique se déroule sous forme de séances avec un(e) orthoptiste et d'exercices à réaliser au quotidien. Elle est indiquée dans diverses pathologies.
Par exemple, dans certains types de strabismes ou de fatigue oculaire, elle consiste en la réalisation de mouvements oculaires visant à renforcer certaines muscles oculomoteurs. Chez les patients ayant une basse vision, cette rééducation a pour objectif d’apprendre au patient à utiliser la partie extrafovéolaire de la rétine et à tirer le meilleur parti des aides visuelles nécessaires à travers une rééducation, c'est à dire une adaptation aux possibilités visuelles restantes.
Examen réalisé par l'ophtalmologiste ou l'orthoptiste, permettant de déterminer la présence d'une myopie, d'une hypermétropie, d'un astigmatisme ou d'une presbytie, afin d'aboutir en général à la prescription de verres correcteurs.
C'est une maladie génétique qui touche les photorécepteurs, les cellules de la rétine dont le rôle est de capter la lumière. Cette dégénérescence peut provoquer une perte de la vision graduelle variable, en général dans le champ visuel périphérique d'abord.
Une rétinophotographie est une photographie en couleur de la rétine, avec ou sans dilatation préalable, réalisée à l'aide d'un rétinographe. Cet examen est indolore et permet par exemple le dépistage ainsi que le suivi de pathologies de la rétine.
Absence de perception d'une zone du champ visuel.
La maladie de Stargardt est la maladie d'origine génétique affectant la macula la plus fréquente. Elle cause ainsi une perte de la vision centrale progressive. Une forte variabilité de la maladie est décrite en termes de sévérité, d'âge de survenue. Des traitements sont à l'essai dans cette pathologie.
Treat and Extend est un protocole thérapeutique qui débute par une phase d’induction de 3 IVT mensuelles, puis consiste à revoir le patient et à réaliser l'IVT systématiquement à chaque visite au contraire du PRN.
En fonction des résultats des injections sur l'acuité visuelle et l'anatomie rétinienne (bonne ou mauvaise réponse thérapeutique), il est décidé d'allonger, de maintenir, ou de raccourcir le délai entre deux visites, comprenant donc consultation et IVT.
Le trou maculaire est une affection caractérisée par une perte profonde du tissu rétinien au centre la macula (fovéa) qui provoque un scotome ou une zone de vision trouble ou déformée au centre du champ visuel. En savoir plus sur la chirurgie du trou maculaire...
L’imagerie ultra grand champ permet d'observer une très grande partie du fond d’œil. C'est un outil qui nous oriente dans le diagnostic, le suivi et le traitement des pathologies de la rétine.
L'urgence macula caractérise un ensemble de symptômes d’apparition aiguë ayant pour origine une atteinte maculaire. Les symptômes en cause sont d'abord la baisse de vision centrale (prédominant de près) et l'apparition de déformations.
Les urgences maculaires peuvent correspondre à des pathologies diverses, de la DMLA au décollement de rétine en passant par les maladies inflammatoires de la macula. Un examen complet est réalisé avec un fond d’œil, un OCT et parfois une angiographie à la fluorescéine afin d'orienter la prise en charge du patient.
Accumulation de lipides autour des paupières pouvant être associée à un excès de cholestérol dans le sang.