Article publié en mars 2012
Les auteurs ont observé une réduction du diamètre de la lésion en angiographie à la fluorescéine (P = 0,02), et une réduction de l’étendue de l’ensemble de la lésion sur l’OCT-SD (P < 0,001) à 12 mois. Une moyenne de 5,3 ± 3,5 injections intra-vitréennes de Ranibizumab a été administrée sur une durée de 12 mois. Les patients ont obtenu une amélioration de la meilleure acuité visuelle corrigée (P = 0,01).
La lésion hyper réflective, observée initialement chez tous les patients, en avant de l’épithélium pigmentaire, a présenté une réduction significative de leur largeur, à un an (P < 0,001).
L’intérêt de ce travail a porté sur la mise en évidence en OCT d’un discret décollement de l’épithélium pigmentaire avec effraction de ce dernier, associé à ces lésions pré épithéliales hyper-réflectives, présent dans 28 des 29 yeux au départ et sous forme de bloc hyper réflectif soulevant l’EP, à un an après le traitement. Ces signes sont pathognomoniques de l’aspect OCT des NVC « classics » et de leur évolution traitée.
L’étude menée dans le service d’ophtalmologie de Paris Est-Créteil a démontré que le traitement par anti-VEGF (facteur de croissance endothéliale) peut non seulement arrêter la croissance de la lésion hautement réflective pré épithéliale (en OCT) localisée au même endroit que la néovascularisation choroïdienne classique (AF), mais aussi de déterminer sa régression.