Article publié en août 2014
Il s’agit d’une série de cas rétrospective de patients atteints de DMLA atrophique (atrophie géographique) présentant des structures pyramidales hyperréflectives (HPS). L’objectif de cette étude était la description multimodale des ces structures.
Pour chaque patient, ont été réalisés un SD-OCT, une image infrarouge et en autofluorescence. 36 yeux de 25 patients ont été analysés (20 femmes, âge moyen : 82,3 ans +- 5,9 ans). 96 HPS ont été analysés en OCT.
Tous étaient hyperréflectifs en périphérie. Dans 69% des cas, le centre était également hyperréflectif de manière hétérogène, alors que dans 31% des cas, il était hyporéflectif. En infrarouge, les HPS sont hyporéflectifs et entourés d’un halo hyperréflectif (sur un fond hyperréflectif, dû à l’atrophie géographique). En autofluorescence, 41% des HPS sont hyperautofluorescents (les 59% autres sont hypo-autofluorescents). La taille moyenne des HPS est de 91um (+- 51 µm) sur la coupe fovéale.
En conclusion, l’équipe du Pr Eric Souied a décrit l’imagerie multimodale de ces HPS. Nous proposons le terme de « ghost drusen », parce que ces structures sont présentes dans l’atrophie et parce qu’elles sont un aspect pyramidal en OCT.
Les images ci-dessus représente l’aspect multimodal d’un HPS : hyperautofluorescent (A) et hyporéflectif en infrarouge (entouré d’un halo hyperréflectif) (B). En OCT, structure pyramidale hyperréflective, avec un centre hyporéflectif (D, E).