Article publié en novembre 2010
Deux groupes de patients ont ainsi été inclus dans cette étude : 749 patients avec DMLA atrophique et 3209 patients avec DMLA exsudative. Le génotypage de l’ensemble des patients a été réalisé pour le locus ARMS2.
Cette étude publiée dans l’American Journal of Ophthalmology a ainsi permis de montrer que l’allèle à risque du locus ARMS2 est d’avantage associé à la DMLA exsudative qu’à la DMLA atrophique, avec un odds ratio 1.37 (IC95, 1.21-1.54; p = 4.2 x 10-7).
L’analyse secondaire excluant les patients ayant une forme mixte de DMLA demeurait également significative, avec une association plus forte de ce locus à la forme exsudative qu’à la forme atrophique de la DMLA (p = 2.2 x 10-4).
Cette étude souligne donc l’importance prépondérante de ce locus sur la prévalence de la forme exsudative, comparativement à la forme atrophique, et ouvre la voie à de nouvelles hypothèses physiopathologiques.