Article publié en mai 2011
L’acuité visuelle était comprise entre 20/20 et 20/400. Une accumulation de matériel pseudo vitellin était associée aux drusen cuticulaires dans 5/42 yeux et une atrophie géographique était observée dans 9/42 yeux.
Les drusen cuticulaires « typiques » qui sont intensément et précocement hyperfluorescents en AF (aspect de ciel étoilé) apparaissent en OCT comme surélévations en dents de scie de la ligne de l’épithélium pigmentaire.
On note la présence de drusen cuticulaires « atypiques » hyperfluorescents entourés d’un halo hypofluorescent en AF et en ICG. En OCT, ces drusen correspondent à de petits soulèvements convexes confluents de l’épithélium pigmentaire.
Cette étude met en évidence deux phénotypes et distingue deux types de drusen cuticulaires. Les différents aspects observés, avec différents comportements angiographiques au sein même des drusen, peuvent donner une idée sur la physiopathologie de l’affection.
Les auteurs suggèrent que les drusen cuticulaires « typiques » associés à une accumulation de débris membranaires sont en continuité avec les dépôts laminaires basaux. Puis les lésions grossissent, se chargent en lipides et les drusen « atypiques » se développent.