Article publié en octobre 2011
Cinquante et un yeux de 44 patients (10 hommes, 34 femmes, âge moyen 77,8 ± 7,3 ans) ont été inclus. Le suivi moyen était de 20,3 ± 6,2 mois. Pendant les 12 premiers mois, les patients ont reçu 5,5 ± 2,7 injections intravitréennes de ranibizumab.
Par rapport aux valeurs initiales, la meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) s’est significativement améliorée au mois 3 du suivi (60,5 ± 22,0 vs 50,9 ± 20,7 lettres, p = 0,04), et s’est stabilisée au mois 12 du suivi (55,7 ± 18,2 lettres, p = 0,05).
L’épaisseur maculaire centrale (CMT) s’est significativement améliorée au cours du suivi (229,0 ± 54,7 vs 281,0 ± 61,3 µm au départ, p = 0,003).
Une stabilisation globale a été observée sur l’ICGA autant dans la surface de la lésion (5,27 ± 3,9 mm2 au départ vs 4,60 ± 3,5 mm2 à 12 mois, p = 0,4), que dans la majeure dimension linéaire (GLD 2,66 ± 1,2 mm au départ vs 2,55 ± 1,0 mm à 12 mois, p = 0,3). Huit yeux (15,7 %) ont montré une croissance de la néovascularization à l’ICGA (surface de la lésion 3,98 ± 3,2 mm2 au départ vs 4,3 ± 2,7 mm2 au mois 12, p = 0,6; GLD 2,11 ± 1,0 mm au départ vs 2,70 ± 0,8 mm au mois 12 , p = 0,05).
En conclusion, l’ICGA suggère que le résultat fonctionnel après injection intravitréenne de ranibizumab est lié à la réduction de l’épaisseur maculaire centrale, plutôt qu’à une régression de la néovascularisation.